Assis peinards sur le trottoir

La honte, pour commencer, puisque j'ai oublie mon cordon qui relie l'ordi a l'appareil photo numerique... :-| Du coup, pas de photo pour l'instant, mais heureusement, Yann qui qrrive au Viet Nam dans les heures prochaines, est passe chez moi le recuperer. Donc j'ai bon espoir d'inserer quelques images la semaine prochaine.

Tu vois Fanny, suffisait de demander, Marie a enfin mis la main sur le clavier pour vous donner ses impressions sur le Viet Nam. Desole pour le barreau de Rennes, si tu veux, on se renseigne sur le systeme legislatif du Viet Nam pour que tu puisses installer ton cabinet. Sur qu’il y aurait du boulot dans un pays ou les lois sont ecrites et modifiees encore plus rapidement qu’elles sont diffusees dans tout le pays, si elles sont modifiees...

Et merci Le Philosophe des Etoiles pour ton petit mot qui nous fait bien plaisir. Pas de roman a l’eau de rose, c’est pas le but de notre blogue qui devrait s’eteindre lorsque nous reviendrons parmi vous...

S’il y a 10 ans, on avait fait les rebelles avec notre glace a la noix de coco, cette annee, la revolte a un gout de viande. Pas tres rassasies par le repas concocte par les tantes (soupe de riz et poulet entier, je dis bien entier, a savoir la tete, les pattes, les abats, le sang caille, tout ca decoupe en petits morceaux grossiers et melanges a du chou) qui devait servir de dernier repas avant le depart de la tante 15 qui repartait le soir meme pour les Etats-Unis, Marie et moi, pretextant une petite cigarette, nous sommes alles se balader dans les rues adjacentes lorsque notre ventre criant comme Pavarotti and his friends un soir de concert au pied de la tour Eiffel, et notre nez mettant en route tous ses sens olfactifs, nous nous arretames a une petite echoppe de rue, pour ne pas dire boui boui, et assis fierement sur nos tabourets en plastique bleu hauts de 20 cm, nous degustames une bonne petite tranche de viande grillee (a priori du porc), un bol de riz salvateur, le regard fier par notre exploit de la soiree, et un peu vexes par la serveuse a qui il a fallu faire comprendre, a l’aide de deux cures dents, qu’on voulait, nous des enfants de gniak, manger avec des baguettes.

Apres avoir accompagne la tante a l’aeroport, nous sommes rentres chez Lune, a moto comme il se doit, pour dormir.