H2O

Dur dur de reprendre la plume pour raconter de nouveaux mes aventures de ce côté-ci de la planète. Surtout que ce sera pas bien glamour ni sexy. J'ai trois semaines pour récupérer des infos pour ma thèse... Je vais essayer de relever le défi !

Là, présentemment, je suis à Sài Gòn, de nouveau chez Madame Cuc, une adresse sûre et un peu éloigné du coeur du quartier routard. Comme d'hab, au petit déjeuner, je déguste mon petit lait, ma petite confiture de fraise et le café viêt au-dessus de la table vitrée sur laquelle y'a toutes les photos et cartes de visite laissées par les touristes de passage. Malheureusement, pas de trace de celles laissées y'a deux ans par maman et moi. Elles doivent dans une boîte, avec les anciennes photos ?

Deux fois cette année que je prends KLM, la compagnie néerlandaise. Je vais pouvoir engranger des miles sur ma carte Flying Blue. Donc deux fois que je passe par Amsterdam, puisque la première fois c'était en mai pour aller au Rwanda. Là, pas vraiment le temps de faire un tour en ville, juste assez pour passer du terminal C au terminal F et passer cette foutue douane inutile dans un aéroport et où faut faire la queue pendant trois plombes. Là, un gros Boeing 747-400 nous attendait pour nous emmener à Kuala Lumpur.

Je me suis assis à ma place légèrement contrarié car y'avait pas de télé individuelle. Juste des écrans dans les allées. En plus, y'avait plus de place dans les racks pour mettre mon gros sac donc je l'ai mis à mes pieds, sous le fauteuil du gars de devant. L'horreur, j'allais devoir faire cohabiter mes jambes pendant 11h avec mon sac. Même les voyageurs ont leur contrariété ! Sans doute bien loin de celles des travailleurs, mais bon... Après tout, comme dirait l'ami Thong de Montréal Air Transat = Ait Troupeau, Corsair = Air Cheptel... Ben moi, je dirais KLM = Air Kage à Lapins. Bon je me plainds, même c'est même la peine car l'hôtesse blonde vicking a fait de la place dans les racks donc j'ai pu y mettre mon sac à dos. Et finalement le voyage a passé bien vite en dormant entre la fin de l'Europe et l'Inde du Sud. On a été bien traité par les gentilles hôtesses bataves (je pèse mes mots)... Des vrais flamandes, souriantes, blonges, mais bataves. Un peu strictes quoi. Très prop en fin de compte. On a pas trop mal mangé, sinon que j'ai été surpris de manger européen alors que je l'avion allait en Asie. Mais bon, on était sur KLM aussi. Bref, dans le joli plateau repas de KLM, du poulet à la moutarde sponsorisé par Maille (Y'a que Maille que m'aille) avec une belle explication en anglais du French lifestyle.

Petite soirée à Kuala Lumpur, ville qui a toujours ma sympathie. J'aime bien cette ville, cette ambiance, son métro aérien assez mélancolique quand on le prend la nuit. Une ville pas faite du tout pour les piétons, où l'on peut se faire écraser à tout moment si l'on regarde à gauche (alors que les voitures arrivent par la droite, système anglais), où les hauts trottoirs s'arrêtent brutalement et où, pour passer d'un trottoir à l'autre sur certaines voies urbaines dans le centre il faut emprunter une passerelle aérienne.

Pour la soirée, j'ai retrouvé Thanh qui était là pour une conférence sur le culte de la baleine, l'objet de ses recherches doctorales. Pour aller au rendez-vous, à Berjaya - Times Square (cinq ou six étages de galeries commerciales), il m'a fallu braver une grosse pluie de mousson, m'abriter sous les arcades des vieilles maisons chinoises, mettre les pieds dans les torrents d'eau pluviales qui déboulaient dans les rues et les trottoirs, et tout ça pour rejoindre la station Maharajela, payer les 1.20 Ringgit pour rejoindre Thanh à la station Imbit. Pour les images, je vous invite à revoir les articles précédents...

Ambiances nocturnes à Kuala Lumpur

Jeudi, j'ai quitté Kuala pour Sài Gòn, où j'ai découvert le nouvel aéroport, tout moderne, avec une rangée de douaniers bien plus importante qu'à l'aéroport d'Amsterdam. Lune m'y attendait, je me suis installé chez Madame Cuc, et nous avons dîné avec son mari, sa fille et son amie infirmière, dans un restaurant avec des spécialités de Huế. Un petit passage au centre commercial du centre m'avait mis la puce à l'oreille, mais il semble bien que les prix ont beaucoup augmenté ici. Le prix de la soupe, ce standard, a même pris quelques milliers de đồng.

Toute la journée, il a plu. Pas que le soir, mais dès bon matin. J'ai du acheter un vêtement de pluie tout orange, probablement très sexy, mais quand même intéressant contre les voleurs puisqu'à moins de mettre la main sous le vêtement de pluie qui tombe sur mes genoux, on ne peut pas fouiller les poches. Et puis quand même, on reste au sec ! Ce soir, j'ai mon premier rendez-vous d'affaire avec une dame de la famille d'un ancien agriculteur français de Phan Rang.

Thanh est elle-même arrivée ce soir à Sài Gòn, on devrait se retrouver demain pour aller faire pêter quelques đồng dans les librairies du coin...

Autour de la fontaine

Xe ôm en attente, motos passantes

Sheraton pour nuits de luxes au-dessus de l'Opéra

La petite marchande avec son chapeau et son áo mưa (vêtement de pluie)

Marchand ambulant flottant et grand-mère en "pyjama"

La pluie qui tombe sur les toits de Sài Gòn


Toits mouillés

Immeubles qui montent, pluie qui tombe

Comments

[muriel]

Chouette ! Tu as finalement décidé de reprendre ton blog. C'est cool ! Bonne chance pour tes recherches et bon séjour.

[la chapelaine]

Coucou,
Je ne comprends pas car je t'ai envoyé un mot il y a qqes jours et je ne vois rien das le commentaire.
Je disais donc qu'au lieu de t'offrir un sac à dos, nous aurions dû te faire cadeau d'une paire de bottes.
J'espère que le temps s'est amélioré et que tu continues tes recherches sans trop de pb.
Nous avons passé un w-e agréable et avons eu la chance d'avoir la matinée de dimanche beau.
Cela nous a permis d'aller à pied jusqu'à la mer et de faire une promenade le long de la côte d'opale qui porte bien son nom.
Depuis lundi, nous sommes en plein travaux de rénovation.
Bises